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jeudi 2 août 2018

Voici l'infolettre du mois de juillet 2018 du CALACS de la Rive-Sud

Voici l'infolettre du mois de juillet 2018 du CALACS de la Rive-Sud
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Mot de l'équipe
L'été passe à une vitesse phénoménale! La rentrée scolaire, l'épluchette annuelle et le lancement de la programmation arriveront sous peu. Il n'y a pas de doute: le temps file!

Mais qu'avons-nous fait au CALACS pendant que certainEs étaient en vacances? Vous le saurez dans cette infolettre. Attachez votre tuque, on n'a pas arrêté!

Dans cette édition:

♀ Une nouvelle intervenante au CALACS: Nadia
♀ Actualité: Les fausses allégations d'ACS, moins courantes qu'on le croit.
♀ Épluchette annuelle et lancement de la programmation
♀ La Journée d'action contre les violences sexuelles faites aux femmes
♀ Résumé de notre été au CALACS

♀ Engagez-vous pour le communautaire: mobilisation le 13 septembre 2018

 
À votre agenda
 
♀ Groupe ouvert
Mardi le 31 juillet à 18h30

Mardi le 14 août à 18h30
Mardi le 28 août à 18h30

Pour toutes les femmes sur la liste d'attente ou ayant déjà eu un suivi, nous vous invitons à assister à notre nouvelle formule de groupe de soutien. Les rencontres auront lieu aux 2 semaines. Aucune inscription requise. Une 
intervenante sera sur place pour animer la rencontre et pour vous aider. La rencontre aura lieu au CALACS, pour une durée de 2 heures. Un temps de parole sera accordé équitablement selon le nombre de personnes présentes. Vous n'êtes pas obligée de prendre la parole, vous pouvez seulement écouter et/ou participer aux conversations. Les sujets seront déterminés en fonction des besoins des femmes présentes.


♀ Épluchette annuelle et lancement de la programmation de l'automne 2018
Jeudi le 6 septembre à 17h00

L'équipe du CALACS vous invite à assister à l'épluchette annuelle et au lancement de la programmation pour l'automne 2018. Pour femmes seulement. Nous vous demandons de confirmer votre présence d'ici le 5 septembre 16h30 par courriel info@calacsrivesud.org ou par téléphone. Au plaisir de vous voir!


 
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Pour nous joindre ou vous inscrire aux activités :
Téléphone : 418 835-8342
Sans frais : 1 866 835-8342
 Courriel : info@calacsrivesud.org

Faites un don
Une nouvelle intervenante au CALACS: Nadia

Nous sommes (TRÈS) heureuses de vous présenter notre nouvelle collègue: Nadia. Suite au mouvement #MoiAussi, les CALACS ont pu compter sur le soutien financier du gouvernement. Celui-ci a injecté de l'argent dans nos centres afin de faciliter l'embauche d'intervenantes pouvant aider devant l'augmentation de nouvelles demandes. Cet argent nous a permis d'embaucher une 7e employée au CALACS de la Rive-Sud.

Nadia a déjà de l'expérience dans le milieu communautaire féministe, puisqu'elle travaillait dans une maison d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale à Montréal. Elle a un BAC en sexologie
 et cumule près d'une dizained'années d'expérience en tant qu'intervenante.

Il lui fera plaisir de vous rencontrer dans les diverses activités qu'offre le CALACS, puisque ses tâches sont reliées à l'intervention. Vous pourrez vous même constater son dynamisme et sa bonne humeur!

Bienvenue au CALACS Nadia!

Les fausses allégations en lien avec les agressions à caractère sexuel: moins courant que l'on pense.


Le mythe est fort: «Les personnes qui disent avoir été victimes d'agressions à caractère sexuel mentent souvent». On entend beaucoup d'histoires d'horreur ici au CALACS... Des femmes qui dénoncent et qui ne sont pas crues, qui sont ridiculisées et humiliées. Par qui? Par des gens en qui elles ont eu confiance et à qui elles se sont confiées. On vous propose dans ce texte 4 raisons qui entretiennent ce mythe, afin de vous aider à vous défaire  de ce bon vieux préjugé.

Certains voyaient du mauvais œil le mouvement de dénonciation #MoiAussi (#MeToo), criant au scandale et aux fausses allégations: «Elles cherchent de l'attention». «Toutes ces dénonciations ne peuvent être vraies». «On crie aux agressions sexuelles pour des niaiseries!». «Les hommes ne peuvent plus cruiser sans se faire traiter d'agresseurs!». De tels messages étaient grandement véhiculés dans les médias sociaux. On aurait dit un affrontement sur la place publique entre survivantEs et sceptiques. En 2017, c'est 28 551 plaintes pour agressions sexuelles qui ont été faites au Canada. Une augmentation de 8% en comparaison avec 2016. Il n'y a aucun doute que la vague #MoiAussi y est pour quelque chose. Suite à cette vague, il y a eu beaucoup de discussions autour des plaintes «non fondées».

1. La confusion entre une «fausse» plainte pour agression sexuelle et une plainte «non fondée». Ce n'est pas parce qu'une plainte n'est pas retenue (non fondée), qu'elle est automatiquement fausse. Dans notre système judiciaire, nous sommes innocent jusqu'à la preuve du contraire. Si l'enquêteur ne peut prouver les faits hors de tout doute raisonnable, qu'il ne peut compter sur un témoignage crédible de la victime (ex: mémoire défaillante, déficience intellectuelle, confusion due à une maladie, refus de la victime de témoigner, instabilité importante, problème lors de la procédure d'enquête, etc.) ou due au désistement de la plaignante, le processus pourrait être arrêté et déclaré «non fondé». Pour 2017, se serait 14% des plaintes qui ont été classées «non fondées», soit une baisse de 5% comparativement à 2016. Avec les changements importants amorcés ces dernières années au sein des organisations policières, nous prévoyons encore une diminution de ce chiffre. Un énorme travail de classification, de procédure et de sensibilisation par rapport aux agressions sexuelles a débuté auprès des autorités. On tient à vous le rappeler: c'est environ 10 à 15% des cas d'agressions sexuelles qui seront dénoncés aux forces de l'ordre.

2. Les fausses allégations sont amplifiées par les médias. Lorsqu'une victime porte plainte pour agression sexuelle, il faut une histoire «hors norme» pour attirer l'attention des médias. La société n'a donc pas conscience de la quantité réelle de victimes et pensent à tort que ce sont des cas isolés. Si toutes les victimes d'agressions à caractère sexuel affichaient #MoiAussi, on pourrait donner aux gens une idée de l'ampleur du problème. Il est important de noter que les médias véhiculent également beaucoup les cas de fausses allégations. Celles-ci, quoi que rares, s'imprègnent d'avantage dans la mémoire des gens. En réalité, c'est 2% des plaintes qui sont fausses. DEUX (2). Pas cinquante (50). DEUX (2). L'aspect sensationnel vient faire mousser les publications et les commentaires lors de ces cas. Cela vient également marquer l'émotivité de la collectivité et laisse une trace encore plus importante, par exemple, dans les réseaux sociaux.

3. On banalise à tort diverses formes d'agression à caractère sexuel. Les attouchements, le harcèlement et les cyber agressions en sont quelques exemples. Ces formes d'agressions ne sont pas plus ou moins «graves» qu'un viol. Elles peuvent également être dénoncées à la police. Toutefois, on entend souvent que ces formes d'agressions ont été provoquées par la victime ou qu'elle exagère. On entend également qu'elles sont dénoncées par des filles frustrées remplies de regret qui cherchent à se sauver la face. Mais non, ne c'est pas à la fille de se protéger contre les agressions. Ce n'est pas non plus un caprice que de se faire respecter. C'est aux agresseurs de ne pas agresser. Puis, il y a une ÉNORME différence entre cruiser et agresser. La différence, on l'appelle le consentement. Le consentement, il est l'ingrédient essentiel à une relation saine et légale. Outre ça, c'est une agression.

4. La crédibilité entre la victime et l'agresseur. Pensons aux cas d'Éric Salvail, de Gilbert Roson, de Gerry Sklavounos et de Marcel Aubut, pour ne nommer que ceux-là. Dès la sortie des allégations d'inconduites sexuelles, l'univers médiatique à cherché àdéterminer questionner la crédibilité des victimes. Cherche-t-elle un moyen d'attirer l'attention? A-t-elle des troubles mentaux? Veut-elle de l'argent? A-t-elle une réputation de fille facile? Vous retrouverez ces questionnements lorsqu'une dénonciation devient publique. On vous rappelle que le but de l'agresseur lors d'une agression, c'est de prendre le pouvoir sur sa victime. Un agresseur recherche une victime vulnérable et il est souvent en contexte d'autorité ou d'hiérarchie, ce qui facilite sa prise de pouvoir. Souvent, l'agresseur est plus crédible que sa victime, car par exemple, il a un rôle de notoriété, est plus à l'aise financièrement, a une réputation «de bon gars» ou a une certaine influence. On dira alors que la présumée victime a de mauvaises intensions, qu'elle raconte des mensonges et qu'elle cherche à profiter de cette personne. Malheureusement, on constate que plusieurs victimes vont être validées lorsque d'autres personnes déclareront avoir été également agressées par l'agresseur. On donne souvent de la crédibilité au nombre, plutôt qu'à la parole. De plus, sachez qu'il est rare d'avoir des preuves de son agression et que tout se joue autour de témoignages. Souvent, c'est la parole de la victime contre celle de l'agresseur.

Nous aurions pu poursuivre cette liste des raisons pour lesquelles le mythe des fausses allégations est largement véhiculé. Les mythes et préjugés envers les agressions à caractère sexuel sont très nombreux et méritent qu'on les défasse. Si vous avez des questions ou commentaires, n'hésitez pas à nous les transmettre. Ensemble, nous pourrons briser les tabous!

**Statistique Canada nous offre ses premiers chiffres en lien avec la problématique depuis 15 ans.
Épluchette annuelle et lancement de la programmation - automne 2018

Vous l'attendiez toutes! Notre fameuse épluchette annuelle est de retour. Qui dit épluchette dit: blé d'inde, hot-dog et nouvelle programmation. Nous avons travaillé fort pour vous offrir des nouveautés et des ateliers répondant aux besoins mentionnés au cours des derniers mois par des femmes ayant recourt aux services du CALACS.

Vous souhaitez avoir du plaisir? Faire de belles rencontres? Avoir priorité sur les inscriptions de la programmation? Manger du gâteau? L'occasion est parfaite pour vous! On vous demande d'apporter votre chaise pliante et votre bonne humeur.

Téléphonez au CALACS ou envoyez un courriel pour confirmer votre présence. En espérant vous voir parmi nous :)
 

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