« Rejoindre les bonnes personnes », « toucher le bon public », « rejoindre les plus isolés, la population vulnérable », « les personnes difficiles à rejoindre »… Ces paroles, à titre d’agent d’accompagnement ou de changement, nous les disons et les entendons tous les jours. C’est pourquoi, aux premiers contacts avec les concepts de marketing social et de plaidoyer de Monsieur Lagarde, j’ai été charmé.
Charmé non pas par des réponses toutes faites, mais par la justesse des questions et des réflexions qui en émanent. Charmé par la capacité qu’ont les gens, lorsque mis au défi par des questions justes, de changer leur perspective d’une problématique pour en faire émerger des solutions qui, je peux dire par expérience maintenant, m’ont démontré leur efficacité.
Je pense que les milieux qui œuvrent en développement social bénéficieraient énormément de l’adoption d’une culture d’accompagnement inspirée des concepts de marketing social et de plaidoyer…et c’est exactement ce qu’offre le site
pourrallier.com.J’y crois fermement et j’essaie de l’appliquer dans mon rôle d’agent régional pour la démarche COSMOSS. Je me permets de partager une expérience récente avec une collègue qui travaille pour une concertation locale.
Nous devions rencontrer la table des maires d’une MRC dans le but de leur demander de poser, d’ici la prochaine édition de la Grande semaine des tout-petits, un geste concret dans leur municipalité pour favoriser le développement de la petite enfance.
À titre d’accompagnateur, mon mandat était de supporter ma collègue qui travaille pour cette concertation locale. Je lui ai mentionné à plusieurs reprises les bénéfices qu’elle retirerait d’utiliser
pourrallier.com afin de bien se préparer et ainsi améliorer les chances que les maires endossent cette idée. Malgré ses bonnes intentions, elle remettait à plus tard ce geste…certainement avec raison. Manque de temps, urgence à régler, problèmes administratifs ou de financement, bref, des situations tout à fait valables et certainement primordiales.
J’ai alors simplement demandé si, pendant une heure, elle serait disponible pour qu’on le fasse ensemble. Je me déplacerais à son bureau pour l’occasion. Nous avons déterminé un moment et, simplement, au moment convenu, nous avons passé à travers l’ensemble des questions du site avec beaucoup de plaisir et d’intérêt. Nous étions fin prêts pour notre rencontre qui s’est déroulée comme nous l’avions imaginée.
À la sortie, j’ai naïvement demandé à ma collègue : « Utiliseras-tu
pourrallier.com à l’avenir pour préparer ce genre de rencontre? » « Certainement! Ce fut très utile, aidant, vraiment!! » qu’elle a répondu du tac au tac. Après une seconde j’ai demandé : « L’aurais-tu utilisé si je ne t’avais pas invité à prendre un temps pour le faire ensemble ? » Et sincèrement, elle m’a répondu « non ». Elle n’aurait pas mis à son agenda ce temps de travail…car du temps, elle en manque toujours!
Je sais qu’à l’avenir elle l’utilisera, par ce qu’elle le sait efficace maintenant. Mais à titre d’accompagnateur, nous devons avoir la sensibilité de reconnaître que les gens sont occupés, ils sont happés par les tâches quotidiennes et que, même si nous le disons et redisons, pour faire différemment et pour adopter de nouveaux réflexes, ils ont besoin d’accompagnement. Ils doivent être soutenus dans l’adoption d’une nouvelle pratique. Et c’est précisément là où, à mon avis, nous devons assumer ce rôle.
Pourrallier.com est un merveilleux outil pour y arriver. Et des êtres humains doivent le porter et démontrer sa pertinence. Avec une démonstration, nous pourrons facilement convaincre d’autres personnes et alors, nous pourrons parler d’un mouvement. Je vous encourage donc à le parcourir le site, à le connaître et surtout, à soutenir celles et ceux qui en bénéficieraient le plus et qui n’ont pas toujours le temps de s’y arrêter.