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lundi 30 septembre 2019

Communications sous influence

INFOLETTRE SEPTEMBRE 2019
Communications sous influence
Ariane Cyr
INVITÉE : Ariane Cyr
Directrice générale, PRÉCA


Chercher la collaboration (et non l'amour) : idées de pratiques pour être un bon partenaire
« Pour que les autres s’intéressent à vous, il faut d’abord que vous vous intéressiez sincèrement à eux. » Cette phrase représente un peu le mojo de PourRallier. Encore aujourd’hui, je me souviens à quel point cette phrase à elle seule avait suscité une petite révolution en moi lorsque j’en ai saisi tout le sens. Elle est de ces phrases qui sont si simples qu’elles peuvent passer sous le couvert! Et pourtant, si vous vous y attardez, elle pourra vous surprendre comme elle l’a fait pour moi. Partage et mea culpa sur mon humble expérience.

Avez-vous déjà eu l’impression que la personne devant vous ne comprenait pas du tout ce que vous vouliez lui passer comme message? Avez-vous déjà eu l’impression que vous tentiez de dire quelque chose, quelque chose de très important, mais que personne ne comprenait? N’est-ce pas frustrant? Moi, cela m’est arrivé. Et le plus amusant (c’est amusant après; pendant, je vous le concède, ça ne l’est pas tellement), c’est que la meilleure stratégie dont je disposais pour essayer de changer les choses… était de refaire la même chose. Encore et encore. J’avais beau parler à moi toute seule, je parlais plus. Plus fort. Et si ça ne fonctionnait toujours pas, ce n’était pas de ma faute! C’était parce que les autres ne comprenaient rien. Ils étaient fermés. Ils ne voulaient pas collaborer. Que c’est triste, vouloir collaborer avec des gens qui ne le veulent pas, pauvre de moi!

Chercher l'amour avant la collaboration
Je faisais de très belles communications. Avec de belles images achetées sur iStock. Et je disais de belles choses. Je savais ce que je voulais dire de mon organisation ou de mon projet. Après tout, j’étais la personne qui s’y connaissait le mieux, non? Je voulais que les gens connaissent mon projet, qu’ils le comprennent presque aussi bien que moi! Qu’ils aiment mon projet et y croient autant que moi. Et bien sûr qu’ils aiment tellement mon projet qu’ils acceptent de faire ce que je leur demandais.

Je cherchais de l’amour pour mon projet. De l’amour né d’une compréhension parfaite et sans faille de l’ensemble. De l’amour tellement grand qu’il allait motiver les gens à travailler avec moi. Après tout, c’est motivant, de l’amour, non?

Est-ce que cela fonctionnait? Un peu. Après tout, on arrive effectivement à motiver des gens à nous aimer assez pour collaborer avec nous. Mais… j’ai fait une découverte extraordinaire, une découverte si simple que je pourrais presque être gênée de vous la partager : il n’y a pas que l’amour inconditionnel pour une cause ou un projet qui amène la collaboration!

L'arroseur arrosé
Est arrivé le jour où je suis devenue moi-même à la fois une partenaire qui souhaitait rallier des décideurs, et une décideuse à rallier. Ce double rôle au sein de mon milieu m’a fait réaliser à quel point je m’y prenais mal. « Pour que les autres s’intéressent à vous, il faut d’abord que vous vous intéressiez sincèrement à eux. » C’était exactement cela : cette phrase est arrivée comme la réponse évidente à quelque chose que j’avais « sur le bout de la langue ». C’est une petite révolution qui s’est opérée en moi. J’avais compris que je ne voulais pas me présenter comme quelqu’un qui demande, qui quémande. Je voulais me présenter comme une partenaire. Une amie professionnelle. Quelqu’un qui comprend les enjeux de l’autre et qui rassure. Quelqu’un qui connaît les objectifs et qui peut apporter une solution qui répond réellement aux enjeux de l’autre. Je le comprenais parce que c’était aussi de cela que j’avais besoin, comme décideuse. Je vous partage quelques pistes personnelles de ce que je mets en place pour être une bonne partenaire. Il ne s’agit pas d’une recette de Ricardo, ou d’un livret d’instruction Ikea. Il faut en prendre et en laisser, bonifier à votre guise.

Idées de pratiques pour être un bon partenaire
Je suis sincèrement intéressée par mes partenaires. Par leurs enjeux. Leurs défis. Ainsi, je suis plus à même d’évaluer nos collaborations possibles.

Je m’intéresse à eux. À ce qu’ils disent. À ce qu’ils pensent. À ce qu’ils écrivent. Pas nécessairement quand j’ai besoin d’eux. Ils sont mes partenaires en tout temps.

J’essaie de leur donner de la visibilité. Je partage leurs publications importantes, je transfère des courriels pertinents. J’essaie d’être une partenaire utile.

Je les rencontre. Je leur parle. Je souhaite que nous ayons une relation de partenaires. Comme j’ai plusieurs partenaires, je cible des événements précis pendant lesquels je serai certaine de les rencontrer. Et je ne leur demande jamais rien à ces occasions.

Je fais appel à eux pour leur expertise. Je leur demande leur avis. Je reconnais leurs talents.

Avant de leur demander quelque chose, je m’assure que ce soit sincèrement intéressant pour eux, que cela puisse être une opportunité autant pour moi que pour eux.

Il s’agit là de quelques pratiques courantes que je m’assure de suivre pour être avant tout une partenaire auprès des décideurs de ma région. Si ce petit témoignage vous inspire, je vous invite fortement à consulter la plateforme www.pourrallier.com. Les sections Personne à rallier (pour mieux connaître votre décideur) et Relations (pour établir des relations positives et durables) vous seront particulièrement utiles.
Pour Rallier

Une méthode qui vous propose de vous mettre dans la peau du décideur
Une section complète de PourRallier : Personne à rallier, est entièrement dédiée à l’analyse de votre public cible. Elle contient des pistes pour identifier ses influenceurs, connaître ce qui les anime et plusieurs autres conseils qui vous amènent à « chausser les souliers de votre décideur ».
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