Le Centre-Femmes La Jardilec
se joint au
mouvement de
l’action
communautaire autonome
dans la
campagne
Engagez-vous pour le
communautaire
Les 8
et 9 novembre prochains, les activités du Centre-Femmes La Jardilec seront
interrompues à l’occasion d’une grève et de manifestations locales et
régionales.
Mardi le 8 novembre à 11 h 00, une activité extérieure de mobilisation, avec soupe
populaire, aura lieu devant le Centre-Femmes à Saint-Jean-Port-Joli. Venez nous
appuyer et nous rencontrer pour mieux comprendre les enjeux qui nous mobilisent
!
Mercredi le 9 novembre, le Centre-Femmes ferme ses portes puisque l’équipe et
des participantes se rendront à Lévis puis à Québec pour participer aux actions
régionales de Chaudière-Appalaches.
Pourquoi ?
Un grand objectif
Les
organismes de l’action communautaire autonome partagent les mêmes constats.
La population fait
les frais
des mesures d’austérité, des coupures dans les services publics et de la
démolition de programmes sociaux. Les gens s’appauvrissent, les droits sociaux
sont bafoués, le sous-financement empêche les groupes de réaliser pleinement
leur mission et de faire face aux demandes toujours plus grandes de la
population.
Devant
cela, nous devons agir, et agir collectivement :
« Dans l'objectif d'améliorer les
conditions de vie de la population et d'assurer le respect des droits, que le
gouvernement soutienne adéquatement l’action communautaire autonome par
l'augmentation de son financement et le respect de son autonomie, tout en
réinvestissant dans les services publics et les programmes sociaux. »
|
Financement,
autonomie et reconnaissance
Plus
concrètement, nous revendiquerons :
Ø
Le rehaussement
significatif du financement à la mission globale des 4000 organismes communautaires autonomes
et l’indexation des subventions à la
mission globale :
O La campagne
revendiquera de la part du gouvernement du Québec le montant qui couvrira les
demandes financières de l’ensemble du mouvement de l’ACA, ce qui signifie
compiler les revendications adressées à tous les ministères, reconnaître et
subventionner les groupes en attente de financement.
O De nombreux
ministères n’indexent annuellement pas les subventions qu’ils versent. Combiné
à la stagnation des subventions, cela signifie que les groupes s’appauvrissent,
ne pouvant assumer la hausse des frais à couvrir.
Ø
Le respect de la
Politique de reconnaissance de l’action communautaire :
O Adoptée en 2001,
cette politique devrait engager toutes les instances gouvernementales à
respecter l’autonomie des groupes, à mettre en place ou maintenir des
programmes de financement spécifiques pour l’action communautaire autonome et à
reconnaître l’apport de l’action communautaire à la société québécoise,
notamment l’apport du mouvement de l’ACA et l’importance du rôle des groupes de
défense collective des droits. Or, de nombreux ministères ne respectent pas la
politique et le gouvernement ne fait pas ce qu’il faut pour assurer ce respect.
Ø
La reconnaissance de
l’action communautaire autonome comme moteur de progrès social :
O Le gouvernement
mentionne fréquemment l’importance de contribution de l’action communautaire
autonome, mais, qu’il l’avoue ou non, c’est souvent les services qui s’y
rendent qui l’intéresse. L’ACA apporte une contribution majeure au progrès
social et le gouvernement doit agir pour dépasser le niveau des discours.
·
La campagne réclame
également la fin des compressions dans les services publics et les programmes
sociaux :
O Les services publics
et les programmes sociaux sont en péril. Que ce soit en réduisant les budgets,
l’accès aux services et aux programmes, ou en privatisant, une entreprise de
démolition est en cours et c’est la population qui en paie le prix. Issue de la
population, le mouvement de l’action communautaire autonome se porte évidemment
à la défense de la population. La campagne ajoutera donc des forces nouvelles,
sans remplacer les campagnes et actions existantes (Coalition Main rouge,
Coalition solidarité santé, etc.)
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