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jeudi 1 mars 2018

Centre socioculturel Gérard-Ouellet

HAPPY END

LES 3, 7 ET 8 MARS 2018
Durée:  1h47
 
George Laurent, le patriarche octogénaire d'une riche famille bourgeoise, partage son manoir somptueux de Calais avec son fils Thomas et sa fille Anne. Cette dernière, divorcée et froide, gère l'entreprise de construction familiale. Récemment, elle en a plein les bras avec un accident de travail aux conséquences désastreuses causé par la négligence de son fils, Pierre. Thomas, de son côté, se voit confier la garde de sa fille de 13 ans après que son ex-femme ait été victime d'un étrange empoisonnement. Dans cette famille, tout le monde a un squelette dans le placard. Mais, au final, certains secrets sont plus graves que d'autres.
Synopsis © Cinoche.com

Bande annonce:  https://www.cinoche.com/films/happy-end/bandes-annonces

Critique

Finalité inévitable.

On entre dans ce film par le biais d'un écran portable qui scande la vie d'une jeune fille de 13 ans en train de faire sa toilette du soir, donc l'écran du cinéma est rétréci (influence de Dolan dans Mommy ?) et on pénètre comme par le trou d'une serrure dans la vie d'une famille bourgeoise dont les membres expriment peu leurs émotions et leur humanité, sauf pour le boire et manger, et on en sort par le même écran de portable pour la scène finale.
Le film ne comporte aucune musique et nous permet de voir vivre les membres de cette famille comme si on les observait ou épiait dans leur quotidien.
La tragédie du vieillissement est très bien démontrée par le personnage du grand-père joué par un Jean-Louis Trintignant lui-même très vieilli, et tous les personnages nous rappellent les paroles de la chanson de Plamondon-Berger, "Les uns contre les autres", chanson dont les couplets se terminent par "Au bout du compte, on se rend compte qu'on est toujours tout seul au monde", grande vérité de ce film. Le désir de la mort plane autant dans la tête de la jeune fille que dans celle de l'aïeul, ce qui n'est pas sans créer une certaine complicité entre ces extrêmes générationnels.
Un film intimiste, sobre et touchant malgré la froideur et la distance entre les personnages, un film vrai et actuel.

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