Infolettre octobre 2018 (CALACS R-S)

Voici l'infolettre du mois d'octobre 2018 du CALACS de la Rive-Sud. View this email in your browser

Mot de l'équipe Alors que la campagne électorale tire à sa fin, nombreux sont les groupes communautaires ou associations qui dénoncent l'absence d'un enjeu majeur dans les promesses électorales: celui d'un plan d'action clair concernant les violences faites aux femmes. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore leur intention de vote, nous vous proposons l'outil suivant: la boussole électorale. Ainsi, vous pourrez peut-être orienter votre vote en fonction de vos valeurs et de vos convictions politiques. https://boussole.radio-canada.ca/ Nous vous invitons fortement à aller aux urnes le 1er octobre prochain et faire valoir votre droit de vote! Dans cette édition: ♀ Annulation et report de la Journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes (JACVSFF) ♀ Cours d'autodéfense - 27 octobre 2018 ♀ Actualité: Les femmes et la politique ♀ Études sur les femmes en chambre ♀ Une nouvelle stagiaire parmi nous ♀ Formation annuelle À votre agenda ♀ Groupe ouvert Mardi le 9 octobre à 18h00 Pour toutes les femmes sur la liste d'attente ou ayant déjà eu un suivi, nous vous invitons à assister à notre nouvelle formule de groupe de soutien. Les rencontres auront lieu une fois par mois. Aucune inscription n'est requise. Une  intervenante sera sur place pour animer la rencontre et pour vous aider. La rencontre aura lieu au CALACS, pour une durée de 2 heures. Un temps de parole sera accordé équitablement selon le nombre de personnes présentes. Vous n'êtes pas obligée de prendre la parole, vous pouvez seulement écouter et/ou participer aux conversations. Les sujets seront déterminés en fonction des besoins des femmes présentes. ♀ Formation sur les agressions sexuelles pour les membres actives Mercredi le 17 octobre à 17h30* *Un souper vous sera servi Formation obligatoire sur les agressions sexuelles pour les femmes voulant s'impliquer bénévolement au CALACS. Cette formation se veut un moment d'arrêt pour les membres actives afin d'en savoir davantage sur les mythes et préjugés, sur les besoins des victimes et sur les attitudes aidantes auprès de celles-ci.   ♀ Atelier « Se réapproprier son corps » Mardi le 23 octobre à 18h00 Cet atelier a pour but d'aider à comprendre la mécanique du corps et les réactions de celui-ci en lien avec la sexualité. Vous souhaitez en apprendre plus sur vos organes génitaux, la sensualité et la sexualité? Vous voulez comprendre vos émotions et vos réactions? Cet atelier est pour vous! ********** Pour nous joindre ou vous inscrire aux activités : Téléphone : 418 835-8342 Sans frais : 1 866 835-8342  Courriel : info@calacsrivesud.org

Faites un don Annulation et report de la Journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes Étant donné la température capricieuse du vendredi 21 septembre, le comité organisationnel et le CALACS ont décidé d'annuler l'activité de la Journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes. La plaque commémorative a toutefois été changée et une autre activité aura lieu le 30 novembre prochain. Dans le cadre des 12 jours d'action contre les violences faites aux femmes, le CALACS tiendra une activité au parc St-Laurent de Lévis. Un atelier aura aussi lieu le 20 novembre à 18h dans les locaux du CALACS. Plus de détails sont à venir. Pour plus d'informations, contactez Valérie au 418-835-8342 ou par courriel au calacs_2@bellnet.ca . Cours d'autodéfense - 27 octobre 2018 Les cours d'autodéfense sont de retour! Offert à toutes les femmes ayant des services au CALACS ou étant membre, ce cours est adapté à la réalité des femmes qui ont été victimes d'agressions à caractère sexuel. Les femmes apprendront des techniques pour se défendre face à la menace verbale, psychologique et physique. Le cours se fera sur une journée complète. L'activité aura lieu dans les locaux du CALACS le samedi 27 octobre 2018 de 9h00 à 16h30. Apportez votre lunch. Activité gratuite.

Actualité: Les femmes et la politique   Comme vous le savez déjà, les nombreux partis politiques du Québec sont présentement en campagne électorale. Cette année, c'est 47% des candidat.e.s qui sont des femmes. C'est un record! Nous n'avons jamais été aussi près de la parité et nous croyons que c'est une très bonne chose. Il est essentiel pour nous que le 50% de la population que sont les femmes soit représenté équitablement. Entendons-nous : le sexe d'une personne n'influence en rien l'aptitude politique d'un.e candidat.e. À compétences égales, un homme ou une femme peut très bien être politicien.ne. Cependant, divers obstacles empêchent les femmes de se présenter en politique. En voici quelques uns: 1. La socialisation: Dès notre plus jeune âge, nous sommes conditionné.e.s selon notre sexe. Les petites filles vont être dirigées vers des jeux où elles prennent soin des autres (ex: enseignante, infirmière, intervenante) et les garçons vers des rôles plus «héroïques» ou des rôles de dirigeants (ex: pompier, policier, homme d'affaire). En socialisant ainsi, on diminue les chances qu'une jeune fille développe des goûts envers, par exemple, la politique. Lorsqu'elle nommera son intérêt, il y a également des chances qu'on la juge et qu'on la remette «à sa place». 2. Le partage inégal des tâches domestiques et familiales:  Selon l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS), en moyenne, les femmes accordent 1h30 de plus par jour aux tâches dites «domestiques» que les hommes. 3. Les violences faites aux femmes: On ne se le cachera pas : les femmes élues sont susceptibles de vivre des violences dans l'univers politique, pour la simple et bonne raison qu'elles sont des femmes… Simplement à penser aux commentaires désobligeants sur la mairesse de Montréal, Valérie Plante, à propos de son sourire. Aucun homme élu ne vivrait cela. Plusieurs femmes vont également témoigner de harcèlement au travail, de menaces de toutes sortes, de menaces de viol, de dénigrement. 4. Le manque de ressources financières: C'est connu : les femmes gagnent en moyenne moins d'argent que les hommes. Pour faire une campagne électoral, cela prend de l'argent et du temps. De l'argent pour: les déplacements, l'affichage, les vêtements, les envois postaux, le.la gardien.ne, etc. Du temps, il nous en manque. Parfois,  pour avoir le même montant sur leur T4 à la fin de l'année qu'un homme, une femme doit travailler plus d'heures. Les femmes n'ont donc pas tendance à prioriser la politique. 5. Le «boys club» ou la culture des partis: Encore plusieurs partis politiques agissent en «boys club». Il est très difficile pour une femme de faire sa place et d'entrer dans ce cercle fermé qu'est la politique. Elles doivent doublement jouer du coude et crier plus fort pour faire entendre leurs idées. II serait grand temps que les mentalités changent. Il n'est pas normal que 50% de la population ne soit pas représenté équitablement dans le monde de la politique et que les enjeux «femmes» soient passés sous silence. Que l'on parle des conditions des femmes, de la prostitution, de la santé des femmes, de la violence faite aux femmes, le constat est frappant: il faut se battre doublement pour se faire entendre et faire avancer les choses. En espérant qu'il y est une vague d'élues lors des élections provinciales 2018. Vivement la présence des femmes en politique! Pour plus d'informations, consultez le site suivant: https://www.csf.gouv.qc.ca/speciale/femmes-en-politique/ Étude «Être chambreur à Lévis» Invitation spéciale aux chambreuses vivant à Lévis.