Les Cuisines collectives d'ici (reportage télé de CIMT)

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http://cimt.teleinterrives.com/nouvelle-alaune_Se_nourrir_a_petits_prix-22859

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https://www.youtube.com/watch?v=ulu6gtlXFfE

Publié le 29 octobre 2015 à 17 h 14 

Auteur : Marie-Pierre Beaubien

Publié le 29 octobre 2015 à 17 h 14

Auteur : Marie-Pierre Beaubien

Avec la hausse du prix des aliments, beaucoup de Québécois ont du mal à joindre les deux bouts. Saint-Jean-Port-Joli s’attaque au problème. La MRC de l’Islet a développé deux projets l’an dernier, qui font aujourd’hui toute la différence. 

Ça bouge dans la cuisine collective à Saint-Port-Joli. Des dizaines de participants mettent la main à la pâte. «Le fait de vivre seul. Je viens pour rencontrer du monde, cuisiner, apprendre certaines notions», a déclaré un participant, André Letendre.

«J’ai un diplôme en cuisine. Mais on apprend d’autres recettes», a ajouté une autre participante.

Ici, il y a une réelle demande. «Il manquait de places en fait, de disponibilités de cuisine.  Il manquait d’animateurs. Donc, on est venu ajouter des animateurs, puis des nouveaux locaux pour former des nouveaux groupes», a expliqué l'animatrice de la cuisine collective, Émilie Lapierre.

Et la cuisine collective va beaucoup plus loin que de simplement préparer des repas. Et la cuisine collective va beaucoup plus loin que de simplement préparer des repas. «Ça été un tremplin pour eux. Ils sont sortis de l’isolement.  Ils ont rencontré des gens.  Ils se sont faits des amis.  Ça leur a donné confiance», a-t-elle fait remarquer.  

La demande de dépannage alimentaire en hausse 

Et ce n’est pas tout, le besoin pour le dépannage alimentaire a lui aussi augmenté. «On a des travailleurs sociaux qui nous contactent. Il y a des personnes qui nous contactent parce que justement la rentrée scolaire coûte chère. Le prix de la viande a augmenté.  Le prix des denrées en général a augmenté», a précisé l'agente de développement de cueillette de denrées alimentaires, Claire Jacquelin. 

La demande est tellement grande que la fréquence du dépannage alimentaire est passée de 4 mois, à 2 mois, Et l’objectif serait d’offrir des denrées tous les mois.