EN ROUTE VERS TUNIS
Quelques mois après sa participation au Sommet des peuples Rio+20, qui s’est tenu en parallèle de la Conférence des Nations unies pour le développement durable à Rio de Janeiro du 18 au 24 juin dernier, Marie-Eve Arbour se prépare déjà à repartir. Cette fois-ci, c’est vers la Tunisie qu’elle part afin de prendre par au Forum social mondial 2013 de Tunis.
Établie dans la région depuis déjà 1 an, Marie-Eve Arbour agira à titre d’accompagnatrice de la délégation québécoise. Chargée de projet pour les Initiatives internationales des YMCA du Québec, elle participe au recrutement d’étudiants et plus largement de citoyens du Québec qui souhaitent vivre une expérience internationale altermondialiste et d’engagement social. «La délégation de 50 personnes doit regrouper une diversité d’opinion», a-t-elle souligné. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire en communiquant par courriel aufsm2013@ymcaquebec.org.
Retour sur Rio+20
Marie-Eve Arbour trace un bilan positif de son expérience en juin dernier à Rio. «Mon rôle d’accompagnatrice m’a grandement satisfaite tout comme le Sommet en soi qui a permis de trouver de véritables alternatives afin de répondre à la crise environnementale que nous traversons. Mais on en a très peu parlé dans les médias. La remise en question que ce sommet des peuples opère en est malheureusement réfrénée dans les médias de masse», a-t-elle affirmé.
Coordonnée par Alternatives, UNIAlter et les Initiatives internationales du YMCA du Québec, la délégation québécoise a présenté un atelier intitulé «Industries extractives, droits des autochtones et environnement : le cas du Plan Nord au Québec». Dénonçant à la fois la prédominance de l’intérêt privé, le manque de consultation des populations concernées, et le non-respect des interrelations existantes entre l’humain, l’environnement et l’économie, la délégation québécoise souhaite un moratoire sur le Plan Nord afin de développer un projet durable, équitable et respectueux.
Impact véritable?
Questionnée sur les véritables retombés de la tenue de tels sommets des peuples, Marie-Eve souligne l’importance des solidarités créées entre les différents organismes mondiaux. «Ce rendez-vous annuel des organisations de la société civile est l’occasion de recharger nos batteries, d’échanger des façons de faire, d’établir des réseaux de contacts», a-t-elle exprimé. Sans nul doute que la Tunisie sera un lieu inspirant afin de développer cette dynamique de changement social promu par le Forum social mondial, puisque ce pays a été le berceau du «printemps arabe» en 2011.
Photo:Marie-Eve Arbour lors de son passage au Sommet des peuples de Rio+20 à Rio de Janeiro au mois de juin 2012
Publié par:
Sylviane Lord-L’OIE BLANCHE
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